Patagonie argentine, pour le dire vite
Salut à tous,
Je me lance dans une tentative de réactualisation de ce blog avec des photos moins lourdes pour être chargées plus vite. Et surtout par un traitement exprès de mon passge dans la Patagonie argentine où je suis resté environ 10 jours.
Et non, je n´ai pas rencontré Florent Pagny. Seulement des animaux!
Cela tombe finalement bien de faire ce petit résumé et de ne pas faire de longs articles, car ´j´ai été assez déçu par cette partie de mon voyage. Alors plutôt que de cracher sur une manière de faire du tourisme qui me fait chier, je vais plutôt vous montrer quelques photos, expliquer pourquoi, rapidement, je n´ai pas trop aimé et ne pas faire une caricature positive des lieux que mettre des belles photos m´amenerait à faire.
Pinamar, la plage abandonnée...
Après Buenos Aires, je suis parti à Pinamar avec des allemands de mon auberge. Le plan s´annonçait super. Un appart pour presque rien et la plage pendant quatre jours. Malheureusement, mauvais temps et du coup, rien à faire dans cette station balnéaire encore déserte à deux semaines des vacnces d´été.
Après pas mal de temps passé dans l´appart à ne pas faire grand chose, sinon découvrir des rapports bizarre aux sonorités de l´anglais selon aue l´on soit allemand ou français, j´ai pris l´initiative de m´´evader seul, un peu, en remontant le long de la plage, alors que le temps commençait à devenir clément (ça veut dire que le vent n´atteignait plus les 90 km/h et que la pluie s´´etait calmée).
Là j´ai vu mon premier pingouin, mort sur la plage. Perdu trop au nord du pays, un peu comme moi, perdu à Pinamar. Finalement, au cours de cette ballade, j´ai compris pourquoi l´endroit s´appellait Pinamar. Loin des immeubles moches du centre où j´étais, il y avait une grande pinède, longeant la plage,avec plein de jolies maisons, reliées par des petites routes de terre. Plein d´arbres et plein d´oiseaux de toutes les couleurs qui avaient égayés mon après midi et qui ont permis de ne pas faire de cette étape quelque chose de complétement inutil.
Puerto Madryn, des pingouins, des baleines, des lions de mer et des tours operators!
Loin d´avoir éte totalement nágatif (très loin même) ce passage en Patagonie reste quand même marqué d´un gout amer. L´environnement de la pampa hostile et plane a probablement grandement participer à donner cette ambiance. Des heures de routes sans paysages, car sans relief. Un cheval mort se décomposant sur le bord de la route en plein soleil, et l´arrivée sur Puerto Mardyn un jour de pluie.
Une auberge hostelling international, sans beaucoup de charmes, mais avec beaucoup d´anglais, d´américains et d´Israëliens avec qui pas trop de possibilité de discuter étant donné la foule impersonnelle que crée cette grosse auberge.
Et une visite de la fameuse péninsule Valdès en bus, avec 20 autres personnes de mon auberge. Une journée de route, 15 minutes pour voir les pingouins, 30 pour les élephants de mer. Au départ, je ne voulais pas aller voir les balleines, car il fallait payer un supllément de 100 pesos. Heureusement que j´y suis finalement allé sinon cette ballade n´aurait pas eu d´intérêt. Car ça reste hyper impressionnant de naviguer à côté de ces énormes bestioles.
Attention, il faut savoir qu´avec les photos que vous voyez, vous connaissez autant de la Péninsule Valdès que bien des gens qui étaient avec moi. C´est comme si eux n´y avaient pas éte puisque beaucoup d´entre eux n´ont pas décrochés leurs yeux de leurs appareils photos ( de gros appareils photos, très chers, très professionnels au´ils utilisent en mode automatique). C´est à dire qu´ils n´ont jamais regardé les animaux de leur propres yeux, mais seulement par l´écran de leurs appareils, de la même manière que vous les voyez vous en France. Ces mecs là prennent aussi des gens de cette manière en photo, comme les Gauchos qui se font mitraillé littéralement comme des simples objets, comme des minéraux, quand ils croisent la route de touristes.
Ces touristes là sont pour leur part très content de venir au bout du monde pour visiter un parc naturel comme un musée et qu´on leur accorde 15 minutes pour prendre les pingouins en photo.
Bon alors ces animaux!
Eh bien, ils sont très nombreux à vivre de manière sauvage sur cet espace de la Péninsule Valdès, protégée de l´activitée humaine grace à son statut de parc national. On y croise des colonies de pingouins, de lions de mer, d´élepehants de mer et de balleine qui vivent avec l´été dans cette partie de l´Atlantique, avant de migrer vers le`pôle sud au moment des chaleurs de l´été austral.
Pour beaucoup des animaux, la découverte que l´on en fait reste un rapport d´image : on voit des élephants de mer. Ce n´est pas une expérience très profonde, très intime. C´est déjà plus différent avec les balleines puisqu´on navigue pendant 1h30 ou 2h dns le golf, à leur recherche et afin de les cotoyer un bout de chemin, si elles sont d´accord. J´en ai vu pas mal. Trois notamment qui ont joué un peu avec nous. Une mère et ses deux petits. La mère nous a notamment fait une petite surprise. Après l´avoir aperçu, elle a plongé. toutle bateau la cherchait au loin, et elle a immergé au côté de la coque du bateau, sous la barbe de tout le monde, ayant la tête levée. Plus que très impressionnant! Ce qui est impressionnant (tout en étant le contraire d´être spectaculaire), c´est que malgré leur taille gigantesque, elle ne font pas de bruit et pas de remous. Tout ça est fluide. On navigue plusieurs minute à côté d´une gigantesque chose fluide. ça crée une ambiance spéciale avec le silence. Et ça malgrè le fait qu´on soit trente sur bateau avec des gilets de sauvetage ridicule et des mecs qui ont des appareils photos à la place des yeux.
Ce que je reproche à ces tours, c´est le rapport très superficiel qu´ils donnent à la découverte. Cette découverte est caricaturée à l´état d´image. Image par les yeux ou pire par les seuls appareils. Mail il manque le sentiment profond d´être dans un endroit exceptionnel et de vivre cette exceptionnalité. De vraiment la ressentir, d´y prendre part.
Pour cela, il faut prendre le temps de faire les choses, de les faire par soit même, et de se sentir libre. De la même manière qu´on n´apprécie pas de la même manière un quartier quand on est un touriste qui va voir l´ëglise et la mairie et rentre chez lui, et la manière de l´apprécier quand on y vit.
J´ai eu l´occasion de d´avantage ressentir le voyage le jour précédant la visite de la péninsule Valdès. Pourtant, il y avait à la base un potentiel de chose à voir moins riche.
A quinze kilomètre de Puerto Madryn, on trouve une reserve où vit une colonie de lions de mer. Pour y aller, pas de bus. Seulement une route en terre défoncée. Idéal pour y aller soit même, en vélo. J´ai donc louer un vélo et le simple fait de rouler sur cette petite route dans la pampa, à quelques mêtres de l´océan était super. On a pas l´abitude chez nous de nous déplace sur des routes dans un environnement presque désertique avec cette imensité très impressionnante.
Cette route, je ne l´ai pas fait tout seul, mais avec Anna que jávais rencontré à l´auberge. Cette rencontre est assez folle. A l´auberge, Anna, me voyant avec le routard est venu me parler, comprenant que j´étais français. Au fil de la discussion, on comprend chacun que l´on partage Lyon comme ville où l´on a vécu. Plus spécialement la Croix Rousse. C´était déjà beaucoup, même si pas complétement incroyable puisque les touristes sont ici nombreux, et notamment les français. Enfin quand même... la Croix Rousse. En fait j´apprenais par la suite qu´Anna, tout comme moi est urbaniste et qu´elle avait fait ses étude... à l´IUL, deux ans avant moi. Enfin, Anna qui est en fait Russe, est née à Bichkek au Kirghistan (oui Maxime, à Bichkek... ouioui!!!).
Bref, depuis la terrasse où les lions de mer étaient visibles, nous sommes resté plus de quatre heures à les observer, presque à les étudier, les écouter, les voir nager... Il faut savoir que regarder ces bestioles se déplacer dans l´eau fait automatiquement naitre l´envie de pouvoir se baigner comme eux sans avoir froid et surtout d´avoir la même aisance qui est une véritable liberté de mouvements et d´évolution dans son environnemenent. Et puis, on avait la chance de voir un énorme mal s´embrouiller avec tous les autres pour protéger son harem de femelles aussi demesuré que la taille de son corps était démeusurée .
Désolé de cette description un peu rude. Contrairement à ce que cela peut laisser penser, je ne pense pas que ce passage n´en vallait pas la peine. Je suis juste un peu déçu par certaines manières de vivre les choses. Je suis sinon bien mieux ici que dans le froid de Lyon et surtout, l´expérience du voyage ne se limite pas aux animaux et monuments que l´on voit, mais dans le rythme quotidien de la vie deçu voyageur, les très nombreuses rencontres que l´on fait, la confrontation à d`autres langues... Toutes ces petites choses qui ne se prennent pas en photo mais qui sont les plus riches dans un voyage. Le simple état de voyageur quoi.
Lever de soleil sur une autre destination, El Calafate.
Je me lance dans une tentative de réactualisation de ce blog avec des photos moins lourdes pour être chargées plus vite. Et surtout par un traitement exprès de mon passge dans la Patagonie argentine où je suis resté environ 10 jours.
Et non, je n´ai pas rencontré Florent Pagny. Seulement des animaux!
Cela tombe finalement bien de faire ce petit résumé et de ne pas faire de longs articles, car ´j´ai été assez déçu par cette partie de mon voyage. Alors plutôt que de cracher sur une manière de faire du tourisme qui me fait chier, je vais plutôt vous montrer quelques photos, expliquer pourquoi, rapidement, je n´ai pas trop aimé et ne pas faire une caricature positive des lieux que mettre des belles photos m´amenerait à faire.
Pinamar, la plage abandonnée...
Après Buenos Aires, je suis parti à Pinamar avec des allemands de mon auberge. Le plan s´annonçait super. Un appart pour presque rien et la plage pendant quatre jours. Malheureusement, mauvais temps et du coup, rien à faire dans cette station balnéaire encore déserte à deux semaines des vacnces d´été.
Après pas mal de temps passé dans l´appart à ne pas faire grand chose, sinon découvrir des rapports bizarre aux sonorités de l´anglais selon aue l´on soit allemand ou français, j´ai pris l´initiative de m´´evader seul, un peu, en remontant le long de la plage, alors que le temps commençait à devenir clément (ça veut dire que le vent n´atteignait plus les 90 km/h et que la pluie s´´etait calmée).
Là j´ai vu mon premier pingouin, mort sur la plage. Perdu trop au nord du pays, un peu comme moi, perdu à Pinamar. Finalement, au cours de cette ballade, j´ai compris pourquoi l´endroit s´appellait Pinamar. Loin des immeubles moches du centre où j´étais, il y avait une grande pinède, longeant la plage,avec plein de jolies maisons, reliées par des petites routes de terre. Plein d´arbres et plein d´oiseaux de toutes les couleurs qui avaient égayés mon après midi et qui ont permis de ne pas faire de cette étape quelque chose de complétement inutil.
Puerto Madryn, des pingouins, des baleines, des lions de mer et des tours operators!
Loin d´avoir éte totalement nágatif (très loin même) ce passage en Patagonie reste quand même marqué d´un gout amer. L´environnement de la pampa hostile et plane a probablement grandement participer à donner cette ambiance. Des heures de routes sans paysages, car sans relief. Un cheval mort se décomposant sur le bord de la route en plein soleil, et l´arrivée sur Puerto Mardyn un jour de pluie.
Une auberge hostelling international, sans beaucoup de charmes, mais avec beaucoup d´anglais, d´américains et d´Israëliens avec qui pas trop de possibilité de discuter étant donné la foule impersonnelle que crée cette grosse auberge.
Et une visite de la fameuse péninsule Valdès en bus, avec 20 autres personnes de mon auberge. Une journée de route, 15 minutes pour voir les pingouins, 30 pour les élephants de mer. Au départ, je ne voulais pas aller voir les balleines, car il fallait payer un supllément de 100 pesos. Heureusement que j´y suis finalement allé sinon cette ballade n´aurait pas eu d´intérêt. Car ça reste hyper impressionnant de naviguer à côté de ces énormes bestioles.
Attention, il faut savoir qu´avec les photos que vous voyez, vous connaissez autant de la Péninsule Valdès que bien des gens qui étaient avec moi. C´est comme si eux n´y avaient pas éte puisque beaucoup d´entre eux n´ont pas décrochés leurs yeux de leurs appareils photos ( de gros appareils photos, très chers, très professionnels au´ils utilisent en mode automatique). C´est à dire qu´ils n´ont jamais regardé les animaux de leur propres yeux, mais seulement par l´écran de leurs appareils, de la même manière que vous les voyez vous en France. Ces mecs là prennent aussi des gens de cette manière en photo, comme les Gauchos qui se font mitraillé littéralement comme des simples objets, comme des minéraux, quand ils croisent la route de touristes.
Ces touristes là sont pour leur part très content de venir au bout du monde pour visiter un parc naturel comme un musée et qu´on leur accorde 15 minutes pour prendre les pingouins en photo.
Bon alors ces animaux!
Eh bien, ils sont très nombreux à vivre de manière sauvage sur cet espace de la Péninsule Valdès, protégée de l´activitée humaine grace à son statut de parc national. On y croise des colonies de pingouins, de lions de mer, d´élepehants de mer et de balleine qui vivent avec l´été dans cette partie de l´Atlantique, avant de migrer vers le`pôle sud au moment des chaleurs de l´été austral.
Pour beaucoup des animaux, la découverte que l´on en fait reste un rapport d´image : on voit des élephants de mer. Ce n´est pas une expérience très profonde, très intime. C´est déjà plus différent avec les balleines puisqu´on navigue pendant 1h30 ou 2h dns le golf, à leur recherche et afin de les cotoyer un bout de chemin, si elles sont d´accord. J´en ai vu pas mal. Trois notamment qui ont joué un peu avec nous. Une mère et ses deux petits. La mère nous a notamment fait une petite surprise. Après l´avoir aperçu, elle a plongé. toutle bateau la cherchait au loin, et elle a immergé au côté de la coque du bateau, sous la barbe de tout le monde, ayant la tête levée. Plus que très impressionnant! Ce qui est impressionnant (tout en étant le contraire d´être spectaculaire), c´est que malgré leur taille gigantesque, elle ne font pas de bruit et pas de remous. Tout ça est fluide. On navigue plusieurs minute à côté d´une gigantesque chose fluide. ça crée une ambiance spéciale avec le silence. Et ça malgrè le fait qu´on soit trente sur bateau avec des gilets de sauvetage ridicule et des mecs qui ont des appareils photos à la place des yeux.
Ce que je reproche à ces tours, c´est le rapport très superficiel qu´ils donnent à la découverte. Cette découverte est caricaturée à l´état d´image. Image par les yeux ou pire par les seuls appareils. Mail il manque le sentiment profond d´être dans un endroit exceptionnel et de vivre cette exceptionnalité. De vraiment la ressentir, d´y prendre part.
Pour cela, il faut prendre le temps de faire les choses, de les faire par soit même, et de se sentir libre. De la même manière qu´on n´apprécie pas de la même manière un quartier quand on est un touriste qui va voir l´ëglise et la mairie et rentre chez lui, et la manière de l´apprécier quand on y vit.
J´ai eu l´occasion de d´avantage ressentir le voyage le jour précédant la visite de la péninsule Valdès. Pourtant, il y avait à la base un potentiel de chose à voir moins riche.
A quinze kilomètre de Puerto Madryn, on trouve une reserve où vit une colonie de lions de mer. Pour y aller, pas de bus. Seulement une route en terre défoncée. Idéal pour y aller soit même, en vélo. J´ai donc louer un vélo et le simple fait de rouler sur cette petite route dans la pampa, à quelques mêtres de l´océan était super. On a pas l´abitude chez nous de nous déplace sur des routes dans un environnement presque désertique avec cette imensité très impressionnante.
Cette route, je ne l´ai pas fait tout seul, mais avec Anna que jávais rencontré à l´auberge. Cette rencontre est assez folle. A l´auberge, Anna, me voyant avec le routard est venu me parler, comprenant que j´étais français. Au fil de la discussion, on comprend chacun que l´on partage Lyon comme ville où l´on a vécu. Plus spécialement la Croix Rousse. C´était déjà beaucoup, même si pas complétement incroyable puisque les touristes sont ici nombreux, et notamment les français. Enfin quand même... la Croix Rousse. En fait j´apprenais par la suite qu´Anna, tout comme moi est urbaniste et qu´elle avait fait ses étude... à l´IUL, deux ans avant moi. Enfin, Anna qui est en fait Russe, est née à Bichkek au Kirghistan (oui Maxime, à Bichkek... ouioui!!!).
Bref, depuis la terrasse où les lions de mer étaient visibles, nous sommes resté plus de quatre heures à les observer, presque à les étudier, les écouter, les voir nager... Il faut savoir que regarder ces bestioles se déplacer dans l´eau fait automatiquement naitre l´envie de pouvoir se baigner comme eux sans avoir froid et surtout d´avoir la même aisance qui est une véritable liberté de mouvements et d´évolution dans son environnemenent. Et puis, on avait la chance de voir un énorme mal s´embrouiller avec tous les autres pour protéger son harem de femelles aussi demesuré que la taille de son corps était démeusurée .
Désolé de cette description un peu rude. Contrairement à ce que cela peut laisser penser, je ne pense pas que ce passage n´en vallait pas la peine. Je suis juste un peu déçu par certaines manières de vivre les choses. Je suis sinon bien mieux ici que dans le froid de Lyon et surtout, l´expérience du voyage ne se limite pas aux animaux et monuments que l´on voit, mais dans le rythme quotidien de la vie deçu voyageur, les très nombreuses rencontres que l´on fait, la confrontation à d`autres langues... Toutes ces petites choses qui ne se prennent pas en photo mais qui sont les plus riches dans un voyage. Le simple état de voyageur quoi.
Lever de soleil sur une autre destination, El Calafate.